lundi, mars 07, 2016

La vérité sur le coût du registre des armes d'épaule au Québec : 690 M$, au minimum pour dix ans

Selon l'article paru ce matin, 7 mars 2016, dans le Journal de Montréal, sous la plume de Jean-Nicolas Blanchet et Geneviève Lajoie (texte titré :« L'explosion des coûts du registre ») ; selon ces deux journalistes, le registre des armes à feu coûtera deux fois plus que prévu et se situera, pour dix ans, à environ 62 M$. Les auteurs de cet article se plaignent d'ailleurs du fait que le Gouvernement n'a pas voulu expliquer ces chiffres ni lui dire s'ils étaient fondés.

Et pour cause ! On comprendra pourquoi simplement après avoir lu ce qui suit...

M. Blanchet et sa collègue n'avaient effectivement pas à aller si loin pour trouver le résultat le plus probant possible. Une équation mathématique bien simple aurait pu faire tout le décompte. En fait, nous savons que le registre Canadien des armes à feu d'épaule à coûté entre 2 et 3 milliards de dollar$ échelonnées sur une douzaine d'années. Nous savons également que la population du Canada se chiffre à 35,7 millions d'habitants et que le Québec en compte 8,2 millions. Le poids démographique du Québec compte ainsi donc pour un peu plus de 23% de la population canadienne. Ce ratio est formel et nous indique la suite !

Sachant cela, si nous retenons le chiffre minimal de 2 milliards de dollars pour le registre canadien et que nous le reportons à 23% qui est le poids démographique du Québec dans l'univers canadien, nous arrivons donc à un montant minimal d'environ 460 M$ pour le même nombre d'années. Et si nous prenons le maximum de 3 milliards de dollars comme plusieurs commentateurs l'ont estimé, nous montons alors la facture à quelque 690M$.

Et nous n'avons pas encore calculé la baisse de la valeur du dollar canadien, plus le coût d'inflation, plus le chaos de l'informatique au Québec dont les coûts n'en finissent pas d'exploser.

C'est à frémir ! Car ce montant, ce sont les régions ressources qui meurent à petit feu, le système de santé publique, les soins de santé, l'éducation, les universités, les retraités, etc. qui vont en payer le prix...

Akakia