Les délires d'Akakia

jeudi, mai 26, 2011

Plan Nord : la vente de garage du gouvernement Charest

« Ainsi, en 2010, la valeur des ressources minérales extraites du sous-sol québécois a atteint 6,8 milliards de dollars, alors que les minières ont versé 133 millions en redevances. Ça, c'est la réalité. Pour la suite, rien n'indique qu'il y aura amélioration... »

Le Plan Nord, tout sauf du développement !

En fait, le problème du Plan Nord qui fait saliver toutes les Chambres de commerce du Québec, vient du fait que c'est un plan de siphonage (extraction) des ressources naturelles, et non un plan de développement comme il a été annoncé par le plus haut représentant de l'État québécois. Dans les yeux du Gouvernement québécois et dans celui des Montréalais qui claquent des mains, le Nord du Québec est une colonie où on puise tant qu'on peut.

Il faudrait être en mesure de demander à M. Charest, ce qui suit : –Et puis, M. Charest, quand la mine machin-chouette sera tarie, il arrivera quoi avec les populations locales établies à sa sortie ? Mais il n'aura pas de réponse car il n'a pas prévu jusque-là. La population est tellement individualisée qu'elle n'est pas en mesure de faire la différence entre « développement d'un territoire » et « création de la richesse ». Le développement, c'est à long terme et ce sont –idéalement– les locaux qui vont finalement en tirer profit quand tout sera terminé ; alors que la création de la richesse c'est à très court terme et ce sont les étrangers (dont le Gouvernement du Québec, les Montréalais et les Multinationales) qui vont en tirer profit... ce qui est le Plan Nord.

La semaine dernière, j'écoutais un maire d'une municipalité de la Côte-Nord dire : –il faut vivre pleinement le présent ! C'était son discours ! Ahurissant de la part d'une élue qui devrait plutôt penser à ce qu'elle va laisser à ses petits-enfants !!!

Depuis l'annonce de ce fameux Plan Nord, aucun politique, aucun maire, aucun penseur n'a eu l'intelligence de faire la différence et de souligner les failles de ce Plan...

Akakia

Le fameux Plan Nord de M. Charest, « de la poudre aux yeux » selon Russel-A. Bouchard


Par Sophie Gauthier, du journal Le Réveil, Chicoutimi

–L'historienne Russel-Aurore Bouchard a un regard très critique sur le Plan Nord. Elle craint que le développement du Nord québécois, tel que présenté par le gouvernement, ne donne naissance à de futurs villages fantômes.
«Poudre aux yeux, futurs villages fantômes, danger public», l’historienne Russel-Aurore Bouchard ne mâche pas ses mots pour commenter le Plan Nord. Selon elle, la région ne retire rien de ce plan, tel qu’il a été proposé.

«Je n’ai que des questions et des réserves, commente-t-elle. Ça va profiter aux multinationales, mais la population de la région perd sur toute la ligne». D’ailleurs, elle fait remarquer que la région a été complètement ignorée de la présentation.

L’historienne ajoute que le gouvernement n’a pas présenté un plan de développement, mais bien un plan d’exploitation des ressources naturelles. «S’il s’avère que c’est vraiment ça, ça va être une tragédie», craint-elle.

Villages fantômes

«Je ne suis pas contre le développement, mais je suis en faveur de la survie des populations et à leur qualité de vie et on ne voit pas cet ensemble. C’est de la poudre aux yeux».

Ce développement du Plan Nord rappelle à l’historienne le temps où les compagnies forestières s’installaient ici pour exploiter la forêt et ériger des villages, qu’ils rasaient par la suite. «C’est le scénario des villages fantômes qu’il est en train de créer».

Quant aux emplois promis, là encore, elle se montre très critique «La création d’emplois, c’est un mirage, parce que ce sont tous des emplois qui vont disparaître».

Environnement

«Je ne suis pas rassurée du tout sur l'aspect de l’environnement. Ils vont râper les Monts Otish et il ne va rien rester de tout ça par la suite».

«C’est un danger public de la manière qu’il nous l’a présenté». L’historienne va même jusqu’à dire que le Premier ministre avait des allures de chef de grande entreprise, lorsqu’il a dévoilé le Plan Nord.

«C’est sûr que je vais me faire tirer des roches, mais ils viendront me dire que je n’avais pas raison».

Article de Sophie Gauthier publié dans Le Réveil, puis sur Canoe.ca le 11 mai 2011, à 16h34
http://lereveil.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=190363&id=2058&classif=Nouvelles


Un Plan de syphonage, rien de moins...

mercredi, mai 11, 2011

Chroniques d'histoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean (du mythe à la réalité)

Mon livre, « Chroniques d'histoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean (du mythe à la réalité) » est maintenant disponible. Pour l'acheter, il suffit d'acheminer votre commande en prenant soin d'y joindre un chèque (ou un mandat postal) de 40$, ce qui inclus le coût du livre et les frais de port.

Expédier votre commande à :
Russel-A. Bouchard
33 St-François,
Chicoutimi, Qc.
G7G 2Y5

Sauver la mémoire de l’oubli, rendre accessible les valeurs du passé au plus grand nombre, faire en sorte que l’histoire se perpétue dans notre conscience collective, voilà une part des défis auxquels se mesure Russel Bouchard depuis les quarante dernières années. Oeuvre d’abord pratique, ce premier recueil de treize textes a le mérite de faire le point sur des questions controversées de ce passé pas si lointain, et de remettre à l’ordre du jour des épisodes mal connus de notre passé.

Les Montagnais des contacts étaient-ils des barbares ou relevaient-ils d’une civilisation ? Dans quel contexte vivait la métropole française lorsque le lac Saint-Jean est entré dans l’Histoire en 1647 ? À quand remonte la naissance de Chicoutimi ? Comment se fait-il que l’historiographie ait oublié de noter la réduction de Métabetchouan ? Comment voyageait-on de Chicoutimi au lac Saint-Jean ? Quel trajet empruntait le Sentier des Jésuites ? Quelles étaient les trois Indiennes dans la vie amoureuse de Nicolas Peltier ? Qui était le Métis Peter McLeod ? Voilà une part des questions sur lesquelles cet ouvrage pose un regard nouveau.

ISBN 78-2-921101-40-0


CONTENU du livre

I- Le Saguenay–Lac-Saint-Jean : survol historique
II- Les Montagnais des contacts, sauvagerie ou civilisation ?
III- Pendant que la France convulsionne, la Nouvelle-France
se responsabilise et le Saguenay entre dans l’Histoire
IV- La création de la Traite de Tadoussac : autour de
l’Arrêt du 2 mars 1652
V- La réduction à Métabetchouan, un chapitre oublié
de l’histoire de la Nouvelle-France
VI- Chicoutimi, à la naissance du mythe saguenéen
VII- Le Chemin des Jésuites : de Métabetchouan à Québec
VIII-Les chapelles de la mission indienne de Métabetchouan
(mythes et réalités)
IX- Une visite éclair chez les derniers Indiens
du lac Tchitogama
X- La faune menacée, un vieux problème au Saguenay
XI- Nicolas Peltier, fondateur d’une nouvelle humanité
au coeur de la Boréalie québécoise
XII- L’énigme Peter McLeod, le Métis
XIII-Ni Indienne ni Canadienne française, mais Métisse
et solidaire