Les délires d'Akakia

vendredi, août 25, 2023

La fondation de Chicoutimi en 1676 ! Vraiment ?!?

 


LA FONDATION DE CHICOUTIMI, EN 1676 ! VRAIMENT ?!?

Depuis l’entrevue que j’ai donnée à KYK FM, mercredi dernier, on m’interpelle via messenger pour en savoir plus. Les gens disent vouloir savoir. Normal qu’ils veulent savoir ; ils ne lisent pas ! L’école ne fait aucun suivi sur notre histoire. Et l’université brouille les pistes à ce sujet en favorisant une approche amerindianophile exclusive et s’applique à rayer de grands traits de notre histoire pour ne pas heurter les « Innus », leur fonds de commerce en subventions. 

Avant toute chose, vous devez savoir, en ce qui me concerne, que j’ai refusé dès le départ de m’associer à ce projet des fêtes du 350e. Pourquoi ? Simplement parce que j’ai vu tout de suite que l’encadrement politique était infiniment plus important que la volonté simple de nous rappeler à notre histoire. Deuxièmement, parce que la question de la fondation de Chicoutimi mérite avant tout un débat qui n’a pas eu lieu. Et troisièmement, parce que j’ai vu, dès l’annonce de ce projet commémoratif, que la question métisse allait être totalement évacuée du décor et des fêtes pour ne donner la place qu’aux « innus ».

Si seulement on m’avait demandé mon avis avant de couler dans le béton le programme et le protocole, j’aurais tenu à ce qu’on s’interroge sur la pertinence de cet événement. A ce sujet, j’ai écrit et publié toute ma démarche de compréhension sur la question de la fondation de Chicoutimi. Vous voulez savoir, lisez mes livres, tout y est. 

Petit rappel qui n’est pas anodin :

1676 correspond à la fondation du poste de traite et de la mission. C’est comme construire un centre d’achat. Il n’y a pas de projet fondateur dans tout ça, mais un projet commercial et religieux. Le vrai projet fondateur remonte à l’intronisation du chef Charles Tekouerimat en 1669 ; s’ensuivent la construction d’un premier édifice à Chicoutimi en 1671 et l’arrivée de Nicolas Peltier avec sa femme Madeleine Tegouechik en 1672 à Chicoutimi. C’est pourtant pas compliqué ! Bon Dieu !!! 

En conclusion, de 1669 à 1672 nous avons là la mise en place d’un projet de société, une véritable utopie comme on en voit rarement dans l’histoire. Un projet qui ressemble à celui avorté par Cartier en 1541 et celui entrepris avec succès par Champlain en 1608. Dans ce contexte, la fondation de 1676 à Chicoutimi, qui ne va pas sans celle de Metabetchouan au cours du même été, n’est qu’une suite historique du vrai grand projet de fondation d’une société nouvelle au Saguenay-Lac-Saint-Jean

Autre écart très très important des promoteurs : l’absence des Métis dans cette commémoration. C’est carrément nier la réalité historique et dévier le sens de notre histoire. Je vous rappelle que pour arriver à leurs fins, les promoteurs de 1676 ont bien pris soin d’y associer des Indiens, des Blancs et des Metis. Pour preuve, le premier couple fondateur, la première famille fondatrice de cette formidable épopée fut celle du chef Charles Tekouerimat, de sa fille Madeleine Tegouechik, de son gendre Nicolas Peltier et de leur enfant, Marie-Jeanne, une Métisse. C’est donc à partir de cette rencontre et de cette première union maritale qu’est née (ressuscitée devrions-nous dire) Chicoutimi. C’est le projet de la naissance d’une nouvelle humanité, celle d’où je suis issue et celle qui mérite de ne pas mourir dans le déni de notre histoire. 

Que cela soit dit et écrit : Chicoutimi a été fondée par une famille métisse. Elle a survécu et construit son histoire sur cette base. Et ce n’est pas vrai que je vais m’associer à un projet politique qui vise à effacer le fait Métis de notre histoire. Comprenez-moi bien : moi, je fais de l’histoire ; je ne suis pas une travailleuse sociale qui s’est donnée comme mission de corriger des injustices et je ne fais pas de politique… bien que tout ce que nous écrivons sur notre histoire est récupéré par la politique pour répondre aux besoins de la politique.

A bon entendeur salut !

Akakia

lundi, juillet 03, 2023

Émeutes en France ! Tout ça a été construit grâce à l’Etat !

 


Les « valeurs de la République » !

Émeute en France. C’est exactement ce qui arrive quand tu enlèves au peuple et aux honnêtes citoyens le droit de défendre leurs vies et leurs biens. La France l’a bien cherchée. Aucun contrôle sur l’immigration, des jeunes auxquels on a oublié d’apprendre ce que veux dire le « sens commun » et qui veulent en découdre avec l’ordre démocratique établi, et une population qui oublie que la paix est une valeur qui se défend, le couteau entre les dents quand cela s’impose…

PATIENCE ! PATIENCE ! Le Canada « post-national » à Justin l’aura aussi son heure de gloire avec cette immigration dégénérée qui est en train de prendre le contrôle des grandes villes. Définitivement, je ne suis pas capable de me faire à l’idée que des centaines de commerçants se laissent ainsi dépouiller de leurs droits, de leurs biens et de leur propre sécurité sans qu’aucun ne suggère d’armer les citoyens en milice pour défendre la loi, l’ordre, la sécurité des gens honnêtes et des biens.

Bonyeu ! A l’époque de la Nouvelle-France, le peuple était peu instruit, mais il avait au moins le cœur de se former en milices et de se défendre, haches à la main et fusil à l’épaule. Je vois les Francais se plaindre et parler des valeurs de la République. Elle est belle votre République ! je n’en ai pas encore vu un seul qui a réclamé le droit de se former en milices simplement pour défendre ce qui leur a pris mille ans à construire…

Le principe est pourtant bien simple. Tu as beau prétendre à la paix, si le voisin a décidé de te faire la guerre t’es mort si tu le laisses faire…

Akakia

vendredi, juin 02, 2023

« Décoloniser l’histoire de la fondation du poste de traite de Chicoutimi »

 

Sur cette portion de la carte de la Nouvelle-France dessinée par Nicolas Belin en 1755, nous y voyons formellement les trois communautés autochtones qui occupaient le Saguenay-Lac-Saint-Jean encore à cette époque : les Piékouakamiens, les Chekoutimiens et les Tadoussaciens.

« DÉCOLONISER L’HISTOIRE DE LA FONDATION DE CHICOUTIMI »

En entrevue à Radio-Canada après la conférence de presse, MME Joan Simard, qui n’a manifestement jamais lu un livre d’histoire du Saguenay d’un couvert à l’autre, nous a annoncé qu’elle avait pris la tête des fêtes de la pseudo fondation du poste de traite de Chicoutimi « en 1676 » (sic)… pour « décoloniser l’histoire » de sa fondation. Bien d’accord à ce que son comité   implique les Indiens de Mashteuiatsh, ils sont incontournables, mais il lui faudrait au moins savoir de quoi elle parle. « Décoloniser l’histoire », le programme politique des wokes ! Nous voilà bien pris ! Que ne ferait-on pas pour quêter une ou deux subventions et justifier sa totale incompétence en histoire !?

Petite correction bien simple qui s’impose au premier abord. A l’époque de la fondation, le Saguenay-Lac-Saint-Jean était réparti en trois territoires autochtones et ce partage n’avait rien à voir avec la colonisation car il avait été déterminé par 4000 ans de présence autochtone… par les autochtones eux-mêmes ! Nommons-les : les Piekouagamiens du Lac-SaintJean, les Chicoutimiens du Haut-Saguenay (de l’Anse-à-Peltier à la tête du lac Kenogami) et les Tadoussaciens du Bas-Saguenay. C’est la création des réserves indiennes par le gouvernement fédéral, en 1853, qui a modifié cette carte et trahi l’histoire de l’occupation du territoire. Mashteuiatsh, à laquelle je suis personnellement associée et partie prenante avec plusieurs de mes ancêtres autochtones, est d’ailleurs  le dernier relent de cette colonisation canadienne.

Deuxième correction qui m’apparaît cruciale avant de célébrer cette « décolonisation de notre histoire » (sic) : Où sont les Métis dans votre programme, Madame Simard ? Pour comprendre l’importance de ma question, il n’est pas inutile de vous informer du simple fait qu’à l’époque de la traite des fourrures, la société évoluant dans l’air d’influence du poste et de la mission de Chicoutimi, se lisait à peu près comme suit : en haut de la pyramide sociale, les propriétaires du monopole et leurs engagés, en bas de la pyramide ceux que l’on appelait à l’époque les « Sauvages », ce qui n’avait alors rien de péjoratif, et au beau milieu les Métis qui servaient d’intermédiaires entre les deux et qui faisaient peuple avec les Indiens. Et pour dire encore plus juste, les Métis composaient la seule population permanente du poste et de la mission. Car les engagés y vivaient en moyenne quatre années et les « Indiens » étant  nomades n’y venaient que pour le temps de la traite. 

« Décoloniser » l’histoire du poste de traite de Chicoutimi, la contradiction est totale, car c’est là justement l’histoire d’une colonisation ! J’ai hâte de lire ce que vous allez écrire pour vous défaire d’une telle contradiction…

Vous comprenez maintenant pourquoi j’avais refusé, dès le début, de me joindre à ce groupe de convertis. Simplement parce que je craignais ce dérapage historiographique que vient de nous annoncer Mme Joan Simard…

Akakia

lundi, mai 22, 2023

Ré-écriture de l’histoire du Québec et du Canada : la mémoire trahie

 


CANCEL CULTURE AU CANADA ET AU QUÉBEC. La mémoire trahie…

Avec le grand-prêtre des wokes québécois, Gérard Bouchard, qui vient de nous annoncer qu’il allait réécrire l’histoire du Québec, déboulonner des héros pour en mettre d’autres sur leurs socles, voilà que notre Justin national annonce son grand projet de réécriture de 200 plaques historiques à travers le Canada. 

Barbada, Fidel Castro et l’Imam de Québec vont enfin avoir leurs statues devant le Parlement d’Ottawa ! Jacques Cartier qu’on vient de marier avec une nymphette Huronne (sic) et Champlain, qui a tué des Iroquois en 1609, vont donc prendre toute une débarque. Et le plus drôle dans tout ça, c’est que Gérard n’y connais strictement rien à l’histoire amérindienne alors que Justin Trudeau n’a jamais été foutu de lire autre chose que des bandes dessinées.

D’un bord comme de l’autre, on est foutu ! Ça va être beau !

Akakia

CITATION :

« Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé. » George Orwell,1984

samedi, mai 20, 2023

Désarmement citoyen au Canada : de toute notre histoire, nous n’aurons jamais été aussi vulnérables face à une potentielle attaque des Russes par l’Arctic

Pendant que Blanchette et le Bloc font des selfies au pied du Patriote armé de 1837. Pendant que la Suède arme ses citoyens pour faire face à une invasion russe dans l’Arctique, le Parti libéral du Canada, aidé du Bloc et du NPD, vote une loi pour désarmer ses citoyens les plus fidèles. Si vous pensez que ce sont les quelques dizaines d’Inuits armés de vieilles Lee Enfield 303 de la Première guerre mondiale, qui va repousser les Russes une fois partis pour conquérir l’Arctique canadien, vous vous leurrez.

Notre armée ne vaut plus rien et le Québec ne dispose d’aucun corps militaire ni milice. Tout ce que nous avions de bon pour nous défendre, et nous en avions si peu, est rendu en Ukraine. Avec ce que j’ai vu du Canada et du Québec depuis 2015, je ne me surprends plus de rien. Le projet de loi c-21 qui nous enlève des mains le dernier rempart citoyen contre une invasion potentielle de la Russie, nous offre aujourd’hui le plus bel exemple de l’insipidité de cette collusion de gauche à Ottawa. Le Parlement est aux mains des fous conseillés par des prévaricateurs et des concussionnaires.

Je combats ces lois débiles depuis 1977, car je sais en ma qualité d’historienne, qu’elles sont contre la nature de notre pays qui n’aurait jamais été si les citoyens n’avaient pas participé, fusils à l’épaule, à sa construction et à son maintien. Et aujourd’hui, je comprends que mon combat citoyen, depuis ces huit dernières  années, est perdu. Contre l’imbécillité humain il n’y a aucune arme, aucune antidote. J’en suis rendue à la conviction profonde qu’il n’y a plus rien à faire dans ce pays et qu’il faut laisser le Canada s’effondrer de lui-même, ce qui signifie également de très très durs moments pour le Québec qui se déconstruit au même rythme. J’ignore jusqu’à quel point cet effondrement ira, mais je sais que ça fera mal à mes petits-enfants qui n’ont pas été préparés à souffrir, et que, vu mon âge, je ne serai plus là pour en vivre les effets dans mes chairs et mon cœur.

Je vous soumets une réflexion : si un jour le Québec devenait indépendant et n’ayant pas d’armée, sur qui pensez-vous que cette république cubanisée se pencherait pour assurer sa défense ? Blanchette, Duceppe et leurs patriotes de pacotilles armés de discours ? Eddy Rathjen et ses groupies de Polytechnique ?

Akakia 

vendredi, mars 10, 2023

Le plagiat, un manquement envers ceux qui nous inspirent…

 


LE PLAGIAT EST DANS L’OMISSION, un manquement envers ceux et celles qui nous inspirent. Cela peut être soit volontaire, soit un désir de tromper, soit le choix d’un éditeur ou les trois à la fois.  Dans tous les cas, c’est sujet à critique, et souvent condamnable. Il me semble que l’historien Turcot en a fait un modèle d’affaire et là ça pose problème pour lui puisqu’il perd toute sa crédibilité, une qualité essentielle pour un historien. En avait-il conscience ? Une fois, deux fois trois fois, pas de problème. Mais il y a toujours une limite. A lui le fardeau de la preuve ! 

Notre cerveau enregistre à notre insue ce que nous lisons, voyons, entendons ; le reproduire sans en être conscient n’est pas du plagiat, car cela peut arriver à tous. Prendre certaines idées, des formulations et utiliser les découvertes des autres oblige à des devoirs à l’égard de ces connaissances empruntées. Il m’est arrivée à travers mes lectures de découvrir une phrase et une idée de Voltaire empruntées presque textuellement à Rousseau. Son souffre-douleur ! En était-il conscient ? Lui seul pourrait dire.

 On ne peut inventer les faits historiques ; on ne peut que les redécouvrir et les interpréter à notre façon. C’est un langage en soi. C’est unique, comme les empreintes des doigts de la main. Un code génétique unique. Il y a le savoir, ce qu’on veut en faire et le génie créatif pour y arriver. C’est différent. Le problème, c’est que cet historien qui est à la une du Journal de Montréal ce matin 10 mars 2023, le fait à répétition comme s’il en était le découvreur et l’inventeur. Faire le nécessaire, en âme et conscience, pour reconnaître à autrui ce qu’il nous a apporté. C’est un devoir sacré pour un chercheur, un scientifique, un écrivain ou un historien. On appelle cela de l’honnêteté intellectuelle !

Et au Québec, Turcot n’est pas le seul à agir ainsi. J’ai constaté que depuis quelque temps, plusieurs maisons d’édition réputées en histoire et patrimoine ont adopté cette méthode très condamnable. Je pourrais vous donner des noms et des titres, mais j’éviterai de le faire parce que mon intention n’est pas de nuire à personne. J’en suis cependant personnellement victime depuis de nombreuses années. Des amis historiens également ! Ne serait-ce que suggérer une bibliographie sélective,pour le plus important, rendrait l’impair plus ou moins acceptable. Mais ces maisons d’éditions ne le font même plus. Moi, j’ai toujours refusé de la jouer de cette façon. Dans mes bouquins vous pouvez retracer le fil de mes lectures à travers mes nombreuses références, revoir ainsi ma démarche, en vérifier l’exactitude et apprécier mes apprentissages et propres apports à l’historiographie. Ce qui est totalement à moi, c’est la façon d’établir des liens et de les interpréter. On invente pas le passé…

Vous ne voulez pas embarrasser votre écrit par une multitude de références au bas de pages ? Alors faites comme le Dictionnaire biographique du Canada, et mettez-les en bloc à la fin du texte. C’est une excellente façon de faire que j’ai adoptée pour mon prochain bouquin.

Akakia

mardi, février 28, 2023

Ingérence chinoise : le Canada dirigé par une ligue d’improvisation

 


Dans un pays normal, le Canada serait en élections générales anticipées et le premier ministre démissionnaire serait en garde à vue pour intelligence avec l’ennemi. Mais ce système politique ne fonctionne manifestement plus. Nous n’avons plus le contrôle de nos frontières, nous sommes en train de perdre le contrôle sur l’Arctique canadien, des corps policiers Chinois agissent librement sur notre territoire,  et Xi-Jimping décide  qui dirigera le Parlement canadien.

Où sont les médias, sensés être les gardiens de la démocratie canadienne ? Où sont les partis d’opposition sensés exiger des comptes ? Que fait Justin Trudeau à la tête de cette maison de fou ? Il fait ce qu’il a toujours fait depuis son arrivée au pouvoir : il joue dans une ligue d’improvisation. Ce pays est une risée…

Akakia